Le mot stress apparaît en 1925 grâce à Hans Selye (1905-1982), médecin et endocrinologue hongrois. Il développe la théorie du syndrome général dʼadaptation (SGA).
Le stress est un mécanisme, un phénomène dʼadaptation du corps à une situation nouvelle qui nous permet de réagir à notre environnement en mettant en place un ensemble de réaction psychologique et physiologique.
Que se passe-t-il dans notre corps face au stress ?
Face à un stress, lʼorganisme met en jeu des interactions complexes entre les systèmes nerveux et des mécanismes de sécrétions dʼhormones.

Lorsque lʼorganisme doit faire face à un stress, il produit deux réactions, lʼune spécifique, destinée à lutter contre lʼagression subie. Le SNS (système nerveux sympathique*) réagit et mets en place des réactions physiologiques. Lʼautre non spécifique, visant à rétablir lʼétat dʼéquilibre (homéostasie) menacé par la première réaction et établie grâce au SNP (système nerveux parasympathique*).
Le stress peut être « positif » car par nature, il permet de réagir face à une situation de danger. Il pousse par exemple la proie à fuir face à son prédateur.
Le stress devient « négatif » lorsquʼil dépasse les capacités dʼadaptation de la personne.
Le stress provoque un ensemble de réactions physiques et physiologiques dans lʼorganisme qui se découpent en trois étapes : lʼalerte, la résistance et lʼépuisement.
Lorsque lʼorganisme doit faire face à un stress, il produit deux réactions, lʼune spécifique, destinée à lutter contre lʼagression subie. Le SNS (système nerveux sympathique*) réagit et mets en place des réactions physiologiques. Lʼautre non spécifique, visant à rétablir lʼétat dʼéquilibre (homéostasie) menacé par la première réaction et établie grâce au SNP (système nerveux parasympathique*).
Le stress peut être « positif » car par nature, il permet de réagir face à une situation de danger. Il pousse par exemple la proie à fuir face à son prédateur.
Le stress devient « négatif » lorsquʼil dépasse les capacités dʼadaptation de la personne.
Le stress provoque un ensemble de réactions physiques et physiologiques dans lʼorganisme qui se découpent en trois étapes : lʼalerte, la résistance et lʼépuisement.
1 - La phase de lʼalarme
Lʼorganisme se prépare pour se défendre ou fuir
Lʼorganisme réagit immédiatement à une agression extérieur et produit de lʼadrénaline*.
Le système nerveux sympathique stimulé engendre une dilatation des pupilles, augmentation de la fréquence cardiaque et pulmonaire, augmentation de la pression sanguine, lʼafflux de sang vers le cerveau optimisant ainsi la vigilance, augmentation de la tension musculaire.
Ces modifications ont pour but de préparer lʼorganisme à réagir en amenant lʼoxygène aux organes qui vont être sollicités.
2 - La phase de résistance
La situation persiste
Cette phase fait intervenir le système nerveux parasympathique qui diminue la fonction des organes précédemment excités le cœur, poumon, tension artérielle.
Le cortisol* permet lʼhoméostasie : il augmente le taux de sucre dans le sang.
Cette libération de glucose fournit à lʼorganisme, notamment aux muscles, cœur et cerveau un niveau constant de glucose lʼénergie nécessaire pour lutter contre le stress : cʼest la phase de résistance.
La sécrétion des glucocorticoïdes est auto-régulée : des récepteurs du système nerveux central détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production.
3 - La phase dʼépuisement
La situation stressante se prolonge ou sʼintensifie
Dans cette phase, lʼorganisme est stimulé pour tenter de maintenir lʼhoméostasie. Submergé de cortisol, lʼéquilibre interne est les capacités de lʼorganisme sont débordées.
Lʼautorégulation des glucocorticoïdes devient impossible. Lʼorganisme est submergé dʼhormones activatrices avec des effets délétères pour la santé. Les réserves en énergie sʼappauvrissent : cʼest la phase dʼépuisement, avec ses conséquences.
Cʼest le stress chronique :
Hypertension, nervosité accrue, fatigue, irritabilité, baisse de lʼimmunité, troubles du sommeil, prise de poids, maux de tête, douleurs musculaires déclenchées par des contractions musculaires de défense, douleurs articulaires, troubles du sommeil, de lʼappétit et de la digestion, sensations dʼessoufflement ou dʼoppression, sueurs inhabituelles, crises de larmes, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être, perturbation de la concentration entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions.
Lorsque la situation de stress se prolonge encore, les symptômes précédents sʼinstallent ou sʼaggravent, entraînant des altérations de la santé qui peuvent devenir irréversibles comme le syndrome métabolique : le « syndrome métabolique » est le premier stade pathologique observable de lʼhypersécrétion prolongée de catécholamines et de glucocorticoïdes. Il associe hypertension artérielle, obésité abdominale, résistance à lʼinsuline et perturbations du métabolisme des lipides sanguins (cholestérol, triglycéride) et maladies cardiovasculaires.
Aussi, les troubles musculo-squelettiques (TMS), dépression, anxiété sont récurrents chez les personnes exposées au stress chronique comme par exemple les salariés exposés au « job strain » du modèle de Karasek qui associe forte exigence psychologique et faible marge de manœuvre.

Les hormones du stress
Les hormones du stress sont donc lʼadrénaline, la noradrénaline et le cortisol*. La libération de lʼadrénaline et de la noradrénaline provoquent lʼaugmentation du rythme cardiaque, la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang.
Elles permettent à lʼorganisme de puiser dans ses réserves lors dʼun danger potentiel (à lʼorigine du stress). Elles sont aussi indispensables au bon fonctionnement de la mémoire. Si le niveau dʼhormones est trop bas ou trop haut, lʼapprentissage est limité. A lʼinverse, lorsque ces hormones sont produites en excès des effets néfastes viennent perturber lʼorganisme et créées des dysfonctionnements.
Par exemple :
*Le cortisol :
Hormone du stress par excellence. Elle atteint aussi son pique en cas de colère. Les glucocorticoïdes ont une action anti-inflammatoire et de recrutement du glucose (sucre) pour maintenir lʼénergie et lʼactivité des systèmes neuronaux et neuromusculaires permettant la protection contre lʼinflammation.
Utile pour la transformation des graisses en sucre, elle oriente cette énergie vers les muscles des jambes dans lʼéventualité dʼune fuite en courant. Ainsi, le cortisol perd sa fonction anti-inflammatoire lors du stress chronique et peut provoquer des maladies telles que lʼostéoporose, lʼarthrite rhumatoïde, la myopathie, la fibromyalgie, le syndrome fatigue chronique, les douleurs pelviennes chroniques, la dysfonction de lʼarticulation temporo-mandibulaire, les douleurs chroniques du dos, la sciatique et autre.
*Lʼadrénaline :
Appartient à la classe des catécholamines, tout comme la noradrénaline et la dopamine. Lʼadrénaline appelée aussi lʼhormone guerrière, des sensations fortes car elle est sécrétée en en cas dʼémotions intenses : la peur, la colère, le stress... Elle se fixe sur des organes comme le cœur, le pancréas, les reins, les intestins, la peau, les artères.
Lorsque le stress est ponctuel, la sécrétion dʼadrénaline est de courte durée, puis rapidement lʼorganisme sʼapaise et ses fonctions reviennent à la normale. Lorsque cet état de tension est chronique, il en découle une exposition prolongée à cette hormone qui met lʼorganisme en mode « alerte » permanent. Cʼest lʼépuisement.
*Le système nerveux sympathique :
Lʼactivation du système nerveux sympathique prépare lʼorganisme à lʼaction. En réponse à un stress, il orchestre la réponse dite de combat ou de fuite. Il est associer à la noradrénaline et à lʼadrénaline.
*Le système nerveux parasympathique :
Lʼactivation du système nerveux parasympathique, à lʼinverse, correspond à une réponse de relaxation. Il induit un ralentissement général des fonctions de lʼorganisme.